• Billy Larkin : Biographie

    AVANT PROPOS
    Rédiger un article sur Billy Larkin ne fût pas chose aisée , mis a part les pochettes de ses albums , pas moyen de trouver des photographies le concernant , et aussi austére que puisse paraître cette Biographie , elle n'en demeure pas moins intéressante . Vous trouverez la musique dans la partie discographique qui suit .    
    Préface 
    Auparavant , jusqu'à ce que Jimmy Smith débute sur Blue Note Records en 1955 , l'orgue Hammond était considéré comme l'instrument le moins " cool " dans l'univers du Jazz . Utilisé presque exclusivement dans les églises et dans des spectacles de variétés , il avait seulement démontré qu'il pouvait être utilisé dans le Jazz par Fats Walter et Count Basie . Bill Doggett avait commencé à l'utiliser dans le Rhythm 'n' Blues et il se montra indispensable dans le titre " Honky Tonk " en 1957 , mais c'est jimmy Smith qui en l'utilisant dans le monde du Jazz , placa cet instrument au devant de la rampe . Ce que Jimmy Smith fit sur l'instrument fut de transférer la " langue " Be Bop sur l'orgue . Ce nouveau son était pour l'époque , propre , croquant et moderne , initialement rapide et fluide . Une transposition directe des improvisations élevés du bop obtient un succès immédiat sur l'album Blue Note Records de Jimmy Smith , tandis que les autres labels restèrent à la traine . Cependant au fil du temps sur la vigueur du son devenu bluesy , d'autres organistes s'imposèrent ; Shirley Scott et Eddie Lockjaw Davis , mais bientôt Brother Jack McDuff , Richard Holmes , Roach Freddie , Larry Young et John Patton . A l'inverse de Jimmy Smith , beaucoup plus Jazz , leurs sons étaient plus bluesy et profondément Groove , parfaitement adaptés aux clubs . Le côté financier joua un rôle très important , puisqu'un trio composé d'un Orgue en so sein , remplaçait un groupe de sept musiciens ; donc revenait moins coûteux à employer ( du point de vue du groupe ; il y avait moins à se partager l'argent ) . Les pianiste commençèrent à passer à l'orgue et lorsque les hits affluèrent , cette ruée sur l'instrument n'allait certainement pas ralentir . A cet égard , lorsque Jimmy Smith quitte Blue Note Records pour Verve Records , son entrée dans les " charts " fut importante . Les hits Rhythm 'n' Blues de McGriff du label Sue Records démontrent que l'orgue fut adapté , aussi bien du côté Jazz que de celui de tous les styles de musique ; ce qui nous améne tout naturellement vers Billy Larkin .      
    BILLY LARKIN
    Billy Larkin jusqu'alors inconnu enregistre son premier single sur Vistone Records sous le nom de Billy Larkin Orchestra . Ce single paraît le 03 Mars 1961 avec " That A Lie " en Side A et " Looking " comme B Side . A cet époque Billy Larkin jouait du piano , ce single passa quasiment inaperçu . Billy Larkin fait clairement partie de cette deuxième vague de pianistes qui se mirent à l'orgue et sous le nom de The Delegates venant de Portland , Oregon ce trio joue de club en club sur la côte ouest des USA . Un soir de 1964 , alors que le DJ Les Carter , de KBCA Radio l'une des 24 stations Jazz de Los Angeles travaillait sur son émission , Billy Larkin lui téléphone afin que celui - ci vienne les voir jouer , et devant l'insistance de Billy Larkin , Les Carter se rend quelques jours plus tard , un dimanche soir dans un club de Portland pour les voir jouer . Ce club n'était pas le plus grand de la ville , loin de là , et la foule de ce dimanche soir n'était pas dès plus importante , mais l'importance résulte de ce qui s'y passait . La musique en dehors du club envahissait le trottoir et les a côtés de la rue et l'on pouvait entendre et ressentir les bonnes vibrations qu'émettait le trio . Il ne fallut pas longtemps à Les Carter pour être impressionné . Billy Larkin ne joue pas que pour les amateurs de Jazz , il joue aussi pour le public non initié au Jazz . Le lendemain Les Carter va voir le président de World Pacific Records , Richard Bock , lui relatant la prestation de Billy Larkin de façon superlative tout en lui conseillant vivement qu'il aille les voir jouer . Richard Bock s'y rend à son tour et dans la semaine qui suivie , Billy Larkin & The Delegates signérent , pour le label Aura Records , une filiale Rhythm 'n' Blues de World Pacific Records . Après une longue après - midi d'enregistrement , " Pigmy " a été coupé , jugé trop long pour figurer dans l'album à venir , et finalement sortira en deux partie sur un single quelques mois plus tard . C'est donc en été 1964 que paraît l'album " Billy Larkin & The Delegates " appellé aussi " Pigmy " . The Delegates attirérent immediatement l'attention de l'auditoire " Jazz " de Los Angeles quand le disque fut publié , mais ils ont aussi " ratissé " un plus large publique lorsque les teenagers ont dècouvert qu'ils pouvaient danser sur ce disque . Avec Billy Larkin à l'orgue , Hank Swarn à la guitare et Mel Brown à la batterie The Delegates sont présentés dans leur premier album comme un groupe dynamique et polyvalent . Leur répertoire varie de passionnants originaux a forte tendance Blues comme " The Peeper " de Hank Crawford , de Soul Music et de standard du Jazz , avec un style et une approche qui est à la fois frais et distinctif . Dès le début 1965 , paraît le single " Pigmy Part 1 et Part 2 " sur Aura Records pour combler l'oublie volontaire de " Pigmy Part 2 " de l'album . Ce single sera lui même suivi d'un autre single " The Peeper " et sa B Side " Hainty " toujours sur Aura Records . Peu de temps après sort le deuxième album du groupe " Blue Light " pour Aura Records . Tout comme la musique de Bob Dylan qui a eu un impact dans tous les domaines de la musique , et tout comme Ramsey Lewis qui a eu un appel qui dépasse de loin juste l'amateur de Jazz ; Billy Larkin & The Delegates atteignent tous les horizons musicaux avec déxtérité . Hank Swarn , le guitariste du groupe est clairement un musicien avec lequel il faut compter . Il est rare qu'un musicien aussi jeune que lui , trouve un style tellement direct et puissant . Ses solos sont toujours bien éxécutés et nombreux qui rappellent les débuts de Wes Montgomery . Mel Brown , le batteur a une admiration sans borne pour Art Blakey et cela ce ressent sur son jeu de batterie , c'est clair . Mel Brown est un " pilote " dur , rythmique qui ajoute les inflexions du Blues , il suffit d'écouter son rythme ardent pour s'en convaincre . Sur cet album , Billy Larkin est capable de s'élargir et d'exploser encore plus que sur le précédent album . La mise en correspondance de Clifford Scott et de Billy Larkin & The Delegates sur " Sticky Wicket " , " Blues For Dinner " , " Killer Joe " et " Blue Lights " , paraissait bien sur le " papier " , mais cela l'est encore mieux à l'écoute . Que ce soit à Los Angeles , San Françisco , Detroit , Chicago , New York ou n'importe ou dans le monde les clubs ont tous cette odeur de fumée , la faiblesse , la proximité et avant tout des racines ! voilà ou se trouve l'âme du Funk ; le club est l'endroit ou ont commencé la plupart des musiciens de Jazz , du Rhythm 'n' Blues et c'est là que la plupart des musiciens exercent leur période d'aprentissage et , que les autres plus connus propagent leurs ailes sans jamais prendre de congé . C'est l'endroit ou Billy Larkin a commencé , s'est trouvé et perfectionna son style sur l'orgue ; il a le " feeling " , les racines sont fermementancrées en lui , il a le Blues , la Soul en lui . Billy Larkin l'a prouvé sur ses deux premiers albums et récidive à nouveau sur son troisième album . A ce moment le groupe commence a changer de personnel et se retrouve transféré d'Aura Records sur World Pacific Records . Ces nouveaux facteurs expliquent ainsi les différentes sortes d'équipements utilisés lors des enregistrements . Les Standards du Jazz ont été progressivement orientés vers le Rhythm 'N' Blues . " Hole In The Wall " est l'album de la transition et du changement ; Mel Brown et Hank Swarn ne jouent que sur qatre titres ; " Little Mama " , " And I Love Her " , " Hot Sauce " et " Close Youe Eyes " , ils sont remplacés par James Daniels ; Guitare , Jessie Kilpatrick ; Batterie et Ernest Nabetoo ; Conga . Fort de son expérience acquise dans les clubs de Jazz , Billy Larkin s'oriente vers une musique plus Blues et Funk , de plus le public en redemande ! Il n'y a pas si longtemps le Rhythm 'n' Blues était un domaine spécialisé , sacré ; en lesquels quelques outsiders craignaient de s'y aventurer . Il n'y a pas si longtemps , quelques critiques chuchotaient sur la fin du bon Jazz , et il n'y a pas si longtemps , les chansons reprèsentées sur les singles de best-sellers chutaient . Mais maintenant , un ouragan étrange et merveilleux de changement souffle sur les USA . Le Jazz reçoit une tendance interessante , incorporant les éléments du Rhythm 'n' Blues , de la Soul et de la Funky à ses propres références . Le mouvement a été particulièrement prononcé parmi les groupes utilisant l'orgue , tant dans le domaine du Jazz que dans celui du Rhythm 'n' Blues . Une fusion des ingrédients , pour la plupart démarre dans chaque domaine et se trouve gratifié d'une méthode musicale créée à sa base par le compositeur de " Tin Pan Alley "Geddins Robert . Billy Larkin fait parti des créateurs de la côte ouest des USA de cette méthode musicale éxcitante . Depuis plusieurs années , il s'est forgé et il est parvenu à maturité ; il s'est construit un long tableau grandissant de fans enthousiastes , aussi bien dans le domaine du Jazz que dans celui du Rhythm 'n' blues . En 1966 , World Pacific Records publie deux Singles coup sur coup ; " Little Jr. Detroit " couplé avec " Transfusion " deux titres extrait de l'album " Blue Lights " et " Little Jr. Detroit " couplé avec un titre précurseur d'un prochain album " Little Mama " . avec " Ain't That A Groove " son quatrième album , comporte outre , cette très belle interprétation du titre éponyme de James Brown " Ain't That A Groove " , mais aussi une splendide version de " Don't Mess With The Bill " des Marvelettes et d'un autre titre de Quincy Jones " G'Won Train " . Fin 1966 paraît      " Hold On ! " son cinquième album ; Billy Larkin toujours la force motrice du groupe , reçoit une aide conséquente en la personne du saxophoniste ténor Arthur " Fats " Theus , dont le jeu controlé est un délice dans la folie musicale de cette époque . Six des dix titres ce " Hold On ! " proviennent directement de hits populaires des USA . Le groupe adhère aux sélections du Blues sans se soucier de vendre ou pas des millions de disques , et bien qu'il y a beaucoup trop de versions qui ne sont que des interprétations supplémentaires , celles de Billy Larkin , grâce a son style dont il ajoute une bizarre et truculente façon de jouer ces reprises , démontrent une habilité d'interpréter des titres comme " Hold On ! " de Sam & Dave , " Barefootin' " de Robert Parker , " Dirty Watter " des Standells , " Bloowin' In The Wind " de Bob Dylan , " It's A Man's , Man's , Man's World " de James Brown et " When A Man loves A Woman " de Percy Sledge          ( tous des classements de ventes ) , et de les éxécuter avec forte intensité que parfois même les géniteurs de ces titres ont été incapables d'atteindre . Le batteur Jessie Kilpatrick joue remarquablement ; ses gestes sont proprement et sobrement éxécutés , distincts , détendus et son tintement sur les cymbales dans le titre " Hold On ! I'm Comin' " permet une délimitation claire des autres instruments . Le guitariste Jimmy Daniels joue de manière subtile et complémentaire de celle de Billy Larkin sur " It's A Man's , Man's , Man's World " ce qui en fait une merveille . Il y a une qualité puissante et heureuse du son sur l'ensemble du groupe et il est particulièrement visible   ( audible ) sur un titre comme " Barefootin' " dans lequel le Guitariste Jimmy Daniels s'étend joliment de façon décontractée . Sur le Latin Soul " Cuchy Frito Man " , le meilleur titre ( selon moi ) de l'album , l'orgue et le saxophone maintiennent deux " faces " de la mélodie d'une façon de contrepoint utilisé dans le monde du Jazz . Une teinte laïque est subtilement ressentie dans " When A Man Loves A Woman " et pourquoi pas ? ; l'inspiration de la musique Gospel est instillée dans de nombreux artistes de Jazz et de Blues . Ce sont les racines historiques qui font partie de la culture ethnique de l'arbre généalogique de Billy Larkin inexorablement . Les Blues ont exercé leur emprise sur tant de gens en raison de son lien avec des chansons d'inspiration et de foi . L'environnement de la musique populaire est remplie de millions d'auditeurs en raison de la simplicité de la composition qui permet à tout le monde de comprendre et cela à cause d'un frénétisme automatique qui se traduit par une exitation débridée , presque animale . Le monde du Jazz est unique en raison de la capacité de ses membres de prendre l'offre la plus banale et d'intégrer les nouveaux plasma mélodiques et rythmiques dans son apparence terne . Tous les groupes orientés Jazz ne ce sont pas tous attaqués à la cession de mélanger les hits Pop avec ceux cinglants du Blues . Le tourbillonnement raffiné de l'orgue de Billy Larkin , transporte la force d'un patrimoine de Blues sur les mélodies écrites aux loin des ghettos urbains de l'Amerique . C'est seulement grâce à un mélange de plusieurs styles réunis sur un terrain , que le monde de la musique populaire sera capable d'offrir quelque chose au-dessus de la norme . Il y eut un temps ou les gens en on eut assez d'une cacophonie de guitares amplifiées . La combinaison da saxophone et de l'orgue semble stopper cette cacophonie et c'est tout a fait concevable que Billy Larkin & The Delegates puissent êtres les leaders menant la parade . 1966 se termine par la sortie d'un étrange single sur Aura Records avec les références de World Pacific Records comprenant " Pigmy Part 1 " couplé avec " The Peeper" en B Side . Après une année sans sorti de disques , paraît en 1968 le sixième album " Don't Stop ! " . La musique de cet LP offre des preuves solides de la grandeur et de la polyvalence de Billy Larkin & The Delegates , ce qui est difficile à trouver sur la scène musicale à cette époque . Leurs grandeurs et leurs polyvalences améliorent leur façon de jouer , de telle manière qu'une ovation leur est méritée . Ce groupe très respecté dans l'univers du Jazz et du Rhythm 'n' Blues , deux styles différents qui fusionnent parfaitement . Cela se ressent sur les nombreuses occasions de titres de Jazz de bons Big Band fortement engouffrés dans l'idiome du Blues , et c'est dans ce contexte que Billy Larkin & The Delegates sont venus avec cet album exeptionnel , varié et très joyeusement épicé . Le succès fantastique croissant derrière ces jeunes musiciens est lié au fait qu'ils aiment jouer ensemble . Mais plus que cela , les sons de Soul , qu'ils créent sont avant tout la musique et qu'accessoirement , ils relévent du domaine de l'idiome du Jazz tout en comblant les " trous " par du Rhythm 'n' Blues . Pour mieux définir l'humeur de cet LP , il est évident que le touché et la technique de Billy Larkin s'est amplifié au fil du temps , et seul Billy Larkin étritement imbriqué , plus le mélange des musiciens fait que ce groupe a acquis une notoriété de premier ordre . Billy Larkin est probablement le meilleur organiste de la musique de son époque . Fondamentalement , ses procédures organiques agrandissent juste l'immense capacité qui coule du groupe . Encore une fois le groupe change de musiciens et se compose de : James Daniels ; guitare , Leon " Leonist " Flowers ; Trompette qui jouait au sein du Richard Dorsay Trio , Wilbert Eugene Hemsley et Arthur James " Fats " Theus ; saxophone ténor et baryton respectivement , et enfin de John Brondreau Jr. ; batterie . Le répertoire est composé d'une partie de la norme Soul , Jazz et Rhythm 'n' Blues qui sont devenus une fois de plus des hits dans leur propre idiome , plus d'uatres titres originaux dont " Don't Stop ! " de Billy Larkin qui riff avec un rythme pulsant et lourd , " Sunny " le Soul hit de Bobby Hebb sur un tempo swinguant , que met en valeur la trompette de Leon Flowers . Arrive ensuite le standard " Time After Time " , qui s'ouvre avec le mélange de lorgue de Billy Larkin et de la batterie de John Brondreau Jr. doucement et lentement , générant un rythme moelleux tout au long de cette ballade .     " Wonder Of It All " d'une telle beauté artistique est exprimé ici avec une forte sensibilté de Billy Larkin qui fait que lon tombe sous le charme de cette incomparable ballade . La saveur subtile imaginative ajoute à l'art du saxophoniste " Fats " Theus de la grâce et de la beauté , et fait que la version du titre de Cole Porter " Love For Sale " ne perd jamais la délicate simplicité émotionnelle qu'il y a sur la version originale . L'arrangement du titre de Burt Bacharah " It Doesn't Matter Anymore " , en fait un merveilleux climat pour cette Side A , avec ses rythmes semi-Bossa Nova harmonieux , mélangés a un son plaintif qui tisse son chemin dans de nombreuses dispositions morales , force l'admiration . Le Soul hit " Harlem Shuffle " de Bob & Earl est interprété de façon dur et Funky . Une mélodie bénéficiant d'une grande réussite à travers les efforts de Matt Dennis , Gene Ammon et autres musiciens ,       " Angel Eyes " , nous rapelle que les espaces vides dans la musique sont aussi des notes ; écoutez l'espace habile de l'orgue et de la guitare sur ce titre . Un plongeon dans " l 'âme " sur " Red Wine " et touchant les racines , est une mélodie qui a été écrite par le trompétiste Leon Flowers . Cette excursion dans le Blues ou de la Soul Music fournit un gémissement entre ce type de son universel dans la musique et complémenté fortement sur " Next Time You See Me " . Sam Jones a écrit le dernier titre  "Unit Seven " . Toujours en 1968 World Pacific Records sort le septième album de Billy Larkin & The Delegates " Dr. Feelgood " , qui se voit doté d'un nouveau son ajouté avec le chant de Ralph Black et d'un groupe de musiciens de studio élargi au nombre de 9 . Sur cet LP , Billy Larkin rend hommage à Lady Aretha , qui est aussi importante pour la musique Soul des années 60' , que ne l'était Ray Charles pour les années 50' . Un des moments fort de cet album est " Chain Of Fools " , un grand succès pour Aretha Franklin qui se trouve tout aussi excitant lorsque joué instrumentalement par Billy Larkin . Deux autres titres d'Aretha Franklin sont inclus dans cet LP ; " Dr. Feelgood " et " Baby I Love You " . " [ Sittin' on ] The Dock Of The Bay " est si étroitement associé à la fin d'Otis Redding qu'il est difficile pour un autre artiste de le jouer , mais ici Billy Larkin l'interpréte remarquablement bien . Fort de ce septième album Billy Larkin prend cette occasion pour le partager avec le nouveau chanteur passionnant , Ralph Black . Celui-ci est de la même ville que Billy Larkin , Portland , Oregon ; et possède une voix qui correspond à sa grandeur . Quelque peu réminiscence d'Eddie Jefferson , Ralph Black , comme Billy Larkin , a un style unique et immédiatement identifiable . Il chante sur sept titres , le rock classique " On Broadway " , " Way Cross Town " composé en duo avec Billy Larkin , " Baby I Love You " d"Aretha Franklin , " This Is Worth Fighting For " enregistré lors d'un live , " Gone Over You " , " Ode To Billy Joe " et " Igot Woman " , mais le clou de cet LP reste la sublime version instrumentale     " Spooky " des Classics IV . Outre James Daniels qui joue de la guitare , de la Fender Basse ou du saxophone Ténor sur quatre titres " Way Cross Town " , " This Is Worth Fighting For " , " Gone Over You " et " I Got A Woman " , de Ralph Black et de Billy Larkin , le groupe de musiciens se compose de Wilton Felder ; guitare basse Fender , de Dan Mason ; ténor sax & Baryton , de Willie Torrance ; guitare , de Donald Weaver et de Kennet Johnson ; batteries et de Delmus Larkin ; piano sur " Dr. Feelggod " . Fin 1968 World Pacific Records sort un " Best Of " qui comporte dix titres provenants des deux premiers albums parus sur Aura Records . Si on considére que ce " Best Of " peut-être retenu comme un album à part entière , c'est donc en 1969 que paraît le neuvième LP de Billy Larkin " I Got The Feeling " crédité en tant qu'artiste solo . Dans un certain sens c'est un nouveau Billy Larkin , un album résolument Soulful , Funky , brillant , frais avec une pointe d'énergie et un rythme savoureusement Blues . World Pacific Records décide qu'il est temps que Billy Larkin joue en solo non plus avec un petit groupe mais avec un véritable orchestre et fournit la chance à Billy Larkin de jouer avec le gratin des musiciens de lépoque de Los Angeles . Lee Young le responsable de ce projet et frère du grand Lester Young a pour idée d'ajouter six cuivres à l'orchestre de Billy Larkin , cette idée remonte à 1940 quand son frère Lester Young venait à Los Angeles jouer avec son groupe composé de deux sax ténors , d'une trompette et d'une guitare rythmique . C'est donc vingt neuf ans plus tard que Billy Larkin se présente avec sa propre formation distinctive et riche se composant comme tel : de Buddy Collette ; ténor sax , de Jack Kelso ; sax baryton , de Melvi Moore leader de deux ; Trompettes , et de Lou Blackbum leader lui aussi de deux ; trombones . En outre , il y a Arthur Wright ; guitare Basse , Abe Mills et Johnny Guerin tous deux ; batterie , Joe Sample ; piano et trois guitaristes gravitent autour de l'orgue de Billy Larkin . L'orgue de Billy Larkin , mélangé de façon cohérente avec cet orchestre forme une unité sonore rugissante d'une joyeuse bande dont les efforts sont une leçon de communion facile . " I Got The Feeling " qui donne le ton pour cet LP est une merveille de musique populaire mélangé avec un fond de Jazz . " Soulful Strut " offre un son énergique et riche ; " Light My Fire " concède un tempo moyen ; " Born To Be Wild " est interprété avec force . L'ajout de cuivres ne sont pas en opposition à l'orgue de Billy Larkin , mais au contraire , il s'agit d'un cadre dynamique et d'une puissance émotionnelle qui est ici discipliné sur des titres comme " Light My Fire " , " 13Th Death March " et sur deux compositions de Billy Larkin " Russell & Williams Street " et " Lebanese Flowers " et bien qu'il y avait des arrangements prévu pour ce dernier titre , Lee Young a senti que la chanson serait encore plus belle sans autres instruments que l'orgue , une guitare basse et surtout d'une batterie qui n'utiliserait que des " pinceaux " sur une caisse claire . Deux chansons nostalgiques " The Huckle Buck " et " The Honeydripper " , la version Reggae du récent hit de Johnny Nash " Hold Me Tight " et " For Once In My Life " complétent cet album magnifique . " I Got The Feeling " sera le dernier LP de Billy Larkin qui retrouve en 1970 l'univers des clubs de Jazz . Ayant fondé son propre label Kola Shanah Records , Billy Larkin sort un ultime single en 1978 crédité à nouveau avec The Delegates , avec en Side A " Kola Shanah " et surtout le sublime " Funky Fire " en B Side sur Kola Shanah Record 7007 [ US ] avant de décrocher définitivement , jouant toutefois de temps à autre dans la région de Portland et participant a un festival de Blues local en 2002 . Si on trouve aisément " Funky Fire " sur des compilations CD sortis en 2005 , le titre " Kola Shanah " reste un mystère pour moi et seul les détenteurs de cette galette vinylique peuvent vous en parler et ( j'en profite ) si l'un d'entre eux pouvait me l'envoyer en mp3 , je serais ravi de vous le poster sur cette discographie qui succéde à cette biographie .                                                                                       
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  • Commentaires

    1
    LAPETITESOURIS
    Lundi 14 Mars 2011 à 12:16

    Wouahhhhh passionnante bio que j'ai dévoré avec plaisir. Je me suis installée devant les portes du Club de Portland  et j'ai laissé les vibrations me transporter   

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    2
    Mardi 15 Mars 2011 à 20:39

    Hello Brother, BRAVO pour cette biographie et tous le reste, un travail titanesque, fait avec passion et connaissance  je vais réecouter toutes ces perles de Billy Larkin, un maître en la matière et certainement un de mes artistes favoris.


    Merci pour ce voyage fantastique


    Amistades, Franco 

    3
    Soulzy
    Mercredi 16 Mars 2011 à 08:50

    Hello quinquin, tout comme franco , bravo,  et je me suis régalé,

    4
    Jipem
    Jeudi 5 Octobre 2017 à 21:09

    Excellente review sur Billy Larkin organiste pas toujours reconnu. Personnellement son répertoire à mi-chemin entre la soul et le jazz (Jazz Soul ?) me convient parfaitement.

    Encore bravo pour cette présentationcool

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