A l'instar d'Alvin Cash, Jerry Jerome Murray, alias Jerry-O et un des piliers de la musique de danse des sixtises, enregistrant, écrivant et produisant quelques unes des meilleurs plages de Funky Boogaloo de 1964 a 1971. Jerry Jerome Murray est né a St Louis en 1939. Il s'installe à Chicago à la fin des années 50' comme disc-jockey, et commence a s'intéresser d'un peu plus prèt a la musique. il se lance alors dans la production et enregistre début 64' pour le compte de son tout nouveau label Jerry-O records, un single des Dukeys ( le groupe d'un certain Gene chandler, déjà réputé) "The Jerk" inspiré par la Soul vocale qui sévit sur les ondes a cette époque, (Impression en tête) avec en face B la version instrumental "Mo' Jerk" compo, production et label signé Jerry J. Murray, ce single sort avec 2 faces B différantes : "Mo' Jerk" instru et "Say You Love Me" vocal, même n° : 105. Il obtient même un certain succés local sur Chicago, Jerry leurs produit alors un 2eme single "Mellow Fezneckey/Sho Nuf M.F" (toujours une face vocal et le même morceau instru en face B) . Robert Thrap, alias Tommy Dark, des Ideals (un groupe vocal de Chicago) se lie alors a Jerry Murray. En 66' ils partent a Detroit pour rejoindre le scène bouillonante de ces mid-sixties et forme le duo Tom & Jerryo pour enregistré un single qui fera un carton, 2 faces "Boogaloo/Boomerang" même musique mais paroles différentes, enfin paroles pas vraiment, plutôt des onomatopées qui vont définir le style de Jerry-O une bonne fois pour toute. Bien loin de Bob & Earl, Tom & Jerryo ne sont pas vraiment un duo vocal avec des mélodies fines et des harmonies sophistiquées, mais une solide machine a danser ponctuées de voix (un peu comme Alvin Cash) mi parlés, mi criés, des invitations a la danse : Boogaloo, Come On girl, Her We Go, Shotgun et Papaaa-Shoooooo ! bref du fun a l'état pur comme on l'aime, précurseur de la Funk musique et même du Rap. Le single sort en 1965 sur la major ABC/Paramount et entre dans les charts black. Un succés pour un 1er single, mais des droits avec le requin Berry Gordy les empêchent de profiter financièrement de ce succés (distribution ainsi que certaines sessions qui étaient jouées par les Funk Brothers) ce single sortira aussi sur Jerry-O 110. Après un second single contractuel avec ABC "Great Googa-Mooga/Come And Love Me" , une face B a la Jerry Butler/Impressions, il rejoint le tout nouveau label de Sammy Kaplan : Boogaloo (tout un programe) et sortira encore avec son comparse 3 single : "Soul L-o-v-e-r/I'm tired" pour le label Sherwood Production records 106 (Distribué par Lovelane music, la maison d'édition de S. Kaplan) ce single sortira aussi sur Jerry-O records avec le même n° 106 même morceaux mais titres différant "Soul L-O-V-E-R/Soul Blues" et sous le nom de Mutt & Jeffo (en fait les étiquettes du label Jerry-O collées sur celles de Sherwood) pour liquider les stock Sherwood ? Puis "Papa Chew Do The Boogaloo Pt. 1&2 sous le nom de Tom & Jerroo sur le label Jerry-o records (alors distribué par Lovelane music). 

Il gardera ensuite et définitivement le nom de Jerry-O, encore que ça peut être Jerrio ou Jerryo, tout dépend de l'humeur du moment, il aime bien brouiller les pistes semble t'il. Tom va continuer de son côté avec un excellent single "Wobble Legs" sur le label Sugar records 501 sous le nom de Tommy Dark. C'est donc seul que jerry continu jusqu'a la fin des années 60' , a nous distiller des singles dans la même veine, untilisant parfois les même musiques, voir les même bandes remixée. Karate Boogaloo (qui rentre même dans les charts pop en 67) , Funky Boogaloo, Popcorn Boogaloo, et pour résumer son inspiration, Dance Watcha Wanna. Les séances d'enregistrement pour Boogaloo records était plutôt festives, Jerry-o y amenait scotch et jolies jeunes femmes, les séances avait lieu en général a Terra Sherma ou a United Studio, les 2 endroits les plus réputés de Detroit. Boogaloo records dont Jerry-o était la vedette phare, avait était lancé par Sammy Kaplan en 1967, c'était plutôt un petit label local pour lequel Kaplan n'avait d'autres intentions que de capturer l'instant présent de petits groups locaux, et pas forcément en crée un document historique, il se trouve qu'il a reusi et l'un, et l'autre. En 68 son son c'est "Funkysé" avec des guitars de plus en plus saignantes, une basse énorme, des cuivres et une rythmique répétitive, et l'apparition de congas, voir même de wah wah. Funky Four Corner, sorti cette années là sur Boogaloo, le montre parfaitement. Le label marche bien et Jerry / Kaplan produisent quelques autres artistes, The Mighty Lovers (ex Ideals) The Soulmates (le groupe studio) The Sea Shells, ainsi que d'autres artistes plus obscures comme Willie Logan & The Plaids, Charles "Plookie" McCline, The Bronzettes (Girl groupe) etc....Les label Shout puis White Whale sortirons certains titres en licence pour une distribution nationale. London puis Jay Boy prendrons le relais pour l'Europe. En 68 toujours, le label Boogaloo semble s'éteindre et Jerry recycle pour White Whale quelques uns de ses vieux morceaux, changeant de titres et d'arrangements, mais surtout enregistre un de ces meilleurs single, un titre de James Brown "There Was A Time" sur lequel il nous presente l'histoire complète de Jerry-O depuis ses début jerk jusqu'au Funky Four Corner, sur une musique de Funk dur et aussi une superbe face B instrumental à la Cliff Noble (The Horse) nommée "Funky Charge" du grand art, mais point de succés, et Jerry-O va voir ailleur, sur le label de New York, Wand records pour sortir un ultime et néanmoins excellent single "Funky Football/Wang Dong Do" . L'histoire ne s'arrête pas là, Jerry produit et co-écrit pour Rodney Jones et Bernie Hayes, 2 dj radio réputés , pour Rodney Jones le single Funky rampant "Right On Right On/Chicken On Down" sur le label Double-Soul 107 puis toujours pour Rodney Jones & Larry & The Hippies (groupe ayant fait quelques singles sur Toddlin Town) "Pushing The Buck/Soul Sister" également sur Double-Soul records 110, et sur le label Westbound records 160 "Right On Right On (sex machine) même morceau que sur Double-Soul 107 / Football" puis pour Bernie (ou Barnie) Hayes "Tribute To A Black Woman Pt. 1&2 sur le label Double-Soul 1044 ainsi que sur Volt records. Bernie Hayes qui sortira plus tard une version de "Soul Pearl" sur Brightstars 500 avec en face B "Calling On My Buddy's" . Mais le années 70' sont fatales a Jerry-O qui meurt dans les mid-seventies dans l'anonymat.